Le combat Homura vs Mami … Juste splendide O.O !

Avant de commencer, je tiens à préciser à toutes personne ayant vu la série et voulant réagir vis-à-vis de ce post de mettre toutes réponses à ces commentaires sous spoiler en précisant qu’il s’agit d’un spoil sur la série ! De plus je vous demanderais aussi que la moindre allusion à l’aspect glauque, malsain et sombre de la série soit mise sous spoiler. Il s’agit pour moi d’un des plus gros points fort de l’anime qu’il ne faut absolument pas révéler. Merci de votre compréhension.

L’une des choses que l’ont se doit de mettre en relief dans cet anime est bien évidement comme je l’ai dis plus haut le côté sombre et complètement décalé des magicals girls classiques. On peut par exemple faire référence à la scène de l’affrontement entre Sayaka et Kyoko. D’habitude les affrontements entre magical girl c’est rayon magique rose et mignon et petits cris aigus. Là on dirait plutôt un battle de bledard : dans une ruelle sombre et combat à mort à l’arme blanche avec des cris de douleurs. On y voit clairement une dérision du genre qui rend l’anime captivant et très pertinent.

Parlons maintenant de la mascotte… Comment parler de MSMM sans kyubey. Ici la notion de kawaii perte tout son sens lorsque l’ont s’aperçoit que cet animal est juste un monstre démoniaque avec une vision de l’humanité qui en ferrais pleurer migi de kiiseiju… Oui derrière ses airs mignons on découvre une créature dénudée de sentiments qui n’a aucune notion de pertes humaines.



Parlons maintenant des personnages :


Madoka Kaname.



C’est le personnage principal et sûrement la fille qui se rapproche le plus du type magical girl. Elle aime tout ce qui est rose, mignon et elle souhaite avant toutes choses le bonheur d’autrui. Au cour de l’aventure, elle ne cessera pas d’aider ses camarades avec ses paroles, ses mots d’encouragements et ses convictions. Elle résume l’anime à elle seule. En effet au fur et à mesure que l’intrique avance, elle devient de plus en plus angoissée et terrifiée par les atrocités de cet univers. Cela souligne la déconstruction du genre magical girl.

Homura Akemi.



C’est sûrement mon personnage préféré de la série. On ne sait pas vraiment quel genre de personnage elle incarne. Vu de l’extérieur, elle a l’air d’une personne sûr d’elle, confiante et mystérieuse. Mais vers la fin, on apprend qu’elle n’a pas était toujours comme cela. En effet elle était très renfermée sur elle-même avant qu’elle ne remonte dans le temps. C’est un personnage en permanente évolution qui n’hésite pas a sacrifier sa personnalité et tout ce qui lui est cher au monde pour sa meilleur amie. Elle devient de plus en plus intéressante avec le film rébellion ! Elle aussi retranscrit bien la mise en PLS du genre magical girl dans sa manière de se battre : sulfateuses/grenades/flingues nan mais sérieux elle est vraiment badass.

Sayaka Miki.




C’est la meilleure amie de madoka. Elle possède une personnalité assez extravertie, d’humeur souvent joyeuse, elle n’hésite pas à montrer facilement ses émotions. Tout bascule lorsqu’elle décide de devenir une mahou shojou. Je ne sais pas si vous saviez, dans le style des magical girl, cette transformation est souvent le symbole de la puberté chez les adolescentes. Leur corps grandis, se transforme et leur permet d’entrer dans un nouveau monde qui leur est inconnu. Ici, le personnage de Sayaka sera bouleversé de ce changement. Lors de l’adolescence, les garçons comme les filles connaissent souvent des chagrins d’amours, selon la personne, ils réagissent souvent des mêmes manières. Ici, Sayaka s’est renfermée sur elle-même par honte de son propre corps qu’elle considère comme un zombie. Les complexes vis-à-vis du physique sont fréquents à cet âge. Ce renfermement la mènera au suicide qui se ferra progressivement. Suicide qui est lui aussi souvent abordé dans l’animation japonaise, car le taux d’annihilation est relativement élevé chez les jeunes japonais.

Mami Tomoe.



C’est la magicienne vétérante, elle porte une peu une figure de grande sœur je trouve. Elle représente un idéal pour madoka et sayaka. Son personnage est relativement intéressant je trouve car elle représente bien la figure des personnes populaires. Bien que d’apparence, ils paraissent cool et badass, ils cachent souvent une profonde solitude, on l’a clairement vu lorsqu’elle se confie à madoka dans l’épisode 3 avant de mourir. Sa mort, parlons en. Je la trouve très brutale, à l’image de l’anime. Mort par décapitation, on a fait plus soft me direz vous. Après cet évènement, la désillusion et la destruction du genre se met en place. Il s’agit d’un des moments clés de l’anime.

Kyoko Sakura.



Je ne sais pas vous mais je lui trouve un petit air de tsundere ^^. D’apparence bourrine et possédant un fort caractère, elle cache un terrible passé.Je vais m’attarder sur un point qui me semble important, c’est son amitié avec sayaka. Effectivement je pense qu’il y a une bonne raison que ces deux là s’entendent bien. Sakura est devenue une mahou shoujo pour la même raison que sa copine : le bonheur d’un être qui lui était cher, et ensuite elle connue un chagrin d’amour à son tour. Ce qui nous amène a cette question vers laquelle l’anime tente de répondre au fil de ces deux protagonistes : doit-on faire ce que l'on pense de juste pour le bonheur de l'autre ou doit-on accepter ce que l'autre souhaite mais qui ne le conduira pas au bonheur ? Contrairement à a Sayaka, pour se remettre, Kyoko va employer la technique de la sublimation qui consiste à dévier ses sentiments de peines en se concentrent à fond vers une autre activité (ici c’est la chasse de sorcière).

Niveau références on peut en déceler de très très nombreuses. Un des exemples les plus flagrants est dans le choix des noms des deux première sorcières : charlotte et gertrud. Des noms peu commun que l’ont retrouve dans Strike Witches.

Spoiler:

Tout à l’heure je parlais des références au niveau de la culture allemande. Un ost intitulé The Clara Dolls (une de mes préférées) contient des paroles 100% allemandes… Mais le rapprochement le plus évident et sur une autre œuvre qui mérite que l’on se penche dessus. Je parle évidement de l’œuvre de l’allemand Johann Wolfgang von Goethe intitulée Faust. Dans ce conte on découvre une histoire où Faust y est présenté comme un homme admiré par le peuple pour sa sagesse, épris de connaissance profonde, vivante, transcendante.

Accablé par l'insignifiance de son savoir et désespérant de ne rien découvrir qui puisse le satisfaire, il signe un pacte avec Méphistophélès. Méphistophélès étant un des sept princes de l’enfer, il incarne souvent le diable. Et là je suis sûr que vous faites déjà le rapprochement avec cette foutu mascotte maudite mais avant de crier *oui mais vasi c’est pas une référence ça* laissez moi vous montrer ceci :

Spoiler:

Il s’avère que ces écritures sont issues de Faust, dont ce passage relate nombreuses malédictions en tout genre. Il s’agit d’un exemple parmi tant d’autres, effectivement si l’ont décrypte les runes dans les labyrinthes, on pourra apercevoir des extraits de l’œuvre de von Goethe. Pour couronner le tout, dans le roman, Faust est alchimiste. En alchimie il existe un terme appelé principe d’équivalence qui ne vous est sûrement pas inconnu si vous avez vu Full Metal Alchemist : Pour obtenir quelque chose, il faut sacrifier quelque chose de même valeur. Les mahou shoujo puissantes ayant fait et accompli des exploits se transforme au fil du temps en sorcière qui causera le malheur de pauvres innocents, ou encore le fait de sacrifier leur vie pour accomplir un vœu qui leur permettra d’en sauver une autre.

Maintenant parlons du troisième film, Rébellion. Dans ce film, on redécouvre le personnage de Homura Akemi avec un développement plus détaillé. Elle sera au centre de l’intrigue. Le protagoniste principal évoluera surtout au niveau psychologique tout au long de l’histoire. Les musiques sont toujours aussi belles, et son, à ma grandes surprise, pas les mêmes que celle de l’anime. On découvre de nouvelles ost et une animation des plus fluides. Franchement, n’attendez pas et regardez le, il vaut clairement le détour.

L’ending (Magia) quand à lui est beaucoup plus glauque mais il n’en reste pas moins excellent. Celui-ci fut composé par le groupe Kalafina aussi connu pour avoir fait des bandes sonores dans Aldnoah zero/Fate Zero/Black Butler/…

ending:

J'ai pas grand chose à ajouter par rapport à madoka magica, mais du coups je vais juste vous partager ma réaction face à la mort de mami. C'est pour moi le passage le plus pertrubant de l'oeuvre, un peu le basculement du mahou shoujo original mais qui reste relativement classique au mahou shoujo vraiment original qui tranche avec le genre. C'est aussi un grand passage d'incompréhension pour moi, même si j'étais allé voir madoka magica en sachant la réputation que ça avait .. et que accessoirement je suis très lent à la comprenette. Un passage d'incompréhension, pasque j'ai pas compris que mami était morte, je me suis dit, une fois ressortis du monde des sorcière (ça a un nom ? si oui j'ai du l'oublier...) elles allaient retrouvé mami. Mais enfait nan.. c'est 1 ou 2 épisodes après que j'ai vraiment compris qu'elle était morte (quand je dis que je suis une limace ...). C'est vraiment pas quelque que chose à quoi je m'attendais, une mort dans un magical girl, ça arrive, mais aussi subitement .. jamais .. la scène même si violente était pour moi, très .. soft, sereine et calme .. elle a simplement perdu la tête sans effusion de sang ._.

Donc voilà, la mort de mami m'a perturbé (et je n'ai plus jamais écrasé de mamies sur la route comme je le faisais avant ._.)